- amarine
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⇒AMARINE, subst. fém.A.— BOT. Nom vulgaire du saule-osier dans le midi de la France :• 1. Gerreros à Cyarienne.— Il y a justement des amarines ici.Il tendit la main vers une touffe de saule-laurier et en coupa un rejeton.F. FABRE, Mademoiselle de Malavieille, 1865, p. 215.B.— CHIM. ,,Substance amère et toxique contenue dans l'huile d'amandes amères.`` (Méd. Biol. t. 1 1970) :• 2. L'amarine, isomère de l'hydrobenzamide, provient de la transformation moléculaire de celle-ci sous l'influence de la chaleur ou de la potasse bouillante.Ch.-A. WURTZ, Dict. de chimie pure et appliquée, t. 1, 1869-1878.Prononc. :[
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Étymol. ET HIST.I.— 1641-42 techn. « osier dont on liait les cercles des tonneaux » (Compte des dépenses faites pour la galère Dornano, Ms. arch. Marine, f° 36 ds JAL1 : Pour des Amarines au barillat 5 réaux, et parce cy ... 1 liv., 10 s. 6 den.), attest. isolée; 1845 bot. (BESCH. Amarine. [...] Nom du saule dans le midi de la France).II.— Av. 1853 chim. (Lar. 19e : Amarine [...] Alcaloïde que Laurent [1807-1853] a découvert en faisant agir l'ammoniaque sur l'essence d'amande amère, et que Berzélius a nommé picramine).Empr. au lat.(amer), I prob. à cause de la substance astringente et amère contenue dans l'écorce des saules (voir Gde Encyclop. t. 29 s.v. saule), II à cause de l'action de l'ammoniaque sur l'essence d'amande amère; suff. -ine.
BBG. — DUVAL 1959. — JAL. 1848. — LITTRÉ-ROBIN 1865.amarine [amaʀin] n. f.ÉTYM. 1641-1642; du lat. amarus « amer », et suff. -ine.❖1 (1641-1642). Régional. Saule-osier.2 (Av. 1853). Chim. Substance amère et toxique qu'on extrait de l'huile d'amandes amères.➪ tableau Noms de remèdes.
Encyclopédie Universelle. 2012.